Mathématiques et jeu d’échecs au Couvent des Minimes

Le club a réalisé des animations avec Lucie, Antoine, Frédéric et Bertrand du 4 au 7 Juin au Couvent des Minimes de Perpignan en partenariat avec l’Académie. L’objectif était de faire découvrir aux groupes d’écoliers venus de différentes écoles de la Ville des ateliers où le lien entre jeu d’échecs et mathématiques était mis en valeur.

Ce thème est encouragé par le Ministère de l’éducation, et c’est dans cette optique que le club s’est rapproché de l’Académie afin de se proposer comme partenaire de son développement, que ce soit lors de manifestations dédiées comme celle-ci, de la formation des enseignants au jeu d’échecs et à son utilisation comme support d’apprentissage des mathématiques (voire d’autres thèmes comme l’histoire ou la littérature…).

On peut avec le jeu d’échecs apprendre à se repérer dans l’espace grâce aux coordonnées (ex : placer la Dame en d5), apprendre à compter (ex : combien de coups pour que le Roi arrête un pion ?), et apprendre à bâtir un raisonnement sur la base du calcul (ex : comment amener le Cavalier de a1 en h8).

Lucie en présentation de son atelier
Lucie en présentation de son atelier

Historique du lieu (wikipedia) :

Le couvent des Minimes est dédié à Sainte-Marie de la Victoire. Il fut fondé par Pierre de Valdès4 à partir de 1573, grâce aux donations royales et privées des Perpignanais.

Il s’agit d’un édifice religieux construit par l’ordre des Minimes fondé en 1493 par San Francesco di Paola surnommé « Frères de la Victoire » à la mémoire de la victoire remportée par Don Juan d’Autriche sur les Turcs.

La construction du couvent se fit en quelques années et exclusivement en briques. Les travaux commencèrent en 1575. Dix ans après le début des travaux, l’église est achevée. Le cloître, est terminé aux alentours de 1617 et les bâtiments monastiques tels que les dortoirs et les cuisines, sont achevées en 1620. Quelques années plus tard, il fut aménagé une immense citerne, que l’on voit encore aujourd’hui.

Dès le milieu du XVIIe siècle une communauté de moines minimes s’installa dans les locaux neufs. Ils y restèrent jusqu’à la Révolution française, date où la plupart des communautés religieuses durent fuir leur monastère.

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